Liliane Schraûwen a passé son enfance en Afrique, dans une petite ville blanche étagée sur quelques collines au bord d’un lac grand comme une mer.
L’Afrique, le Congo, l’enfance… tout cela est resté vivant en elle et continue de nourrir ses rêves et son œuvre.
Rentrée en métropole à l’âge de 14 ans, elle y a poursuivi ses études et sa vie. Mère de quatre enfants, elle a pratiqué des métiers divers, toujours en lien avec la littérature : courriériste, journaliste, correctrice, directrice de collection chez Marabout, bibliothécaire, coach littéraire, « nègre », enseignante, et bien sûr, écrivaine.
Elle vit aujourd’hui à Bruxelles où elle continue d’enseigner et d’écrire.
Que dire de plus ?
Ceci, peut-être, puisé dans l'un de ses livres :
Elle écrivait, voilà tout.
Elle écrivait parce qu'elle en avait envie, parce qu'elle en avait besoin.
Pour ne pas mourir, pour se sentir moins mal sans doute.
Tant mieux si ses livres plaisaient, tant pis si c'était pour des raisons qui n'étaient pas les siennes.
Elle les avait écrits, puis elle s'en désintéressait.
Ils étaient devenus des objets comme étrangers, fermés, opaques, qui passaient de main en main et dont les gens faisaient ce qu'ils voulaient. Cela ne la concernait plus. Elle n'avait pas la prétention d'imposer une lecture plutôt qu'une autre, ni celle de vouloir être comprise.